« GORDEAK » les livres : Entretien avec Martine Bouchet

Les élèves de quatrièmes participeront à 3 projets complémentaires

en cours de français dans une séquence concernant LA VILLE.

1er volet : Lecture et étude de Gordeak, le tome 1 de la trilogie de Martine BOUCHET qui est venue parler de son travail d’écrivaine avec les élèves le lundi 5 février 2018 au CDI.

Articles de presse réalisé par les 4ème suite à la venue de Martine Bouchet :

LES REVELATIONS DE MARTINE BOUCHET

Laida, Oihan : Est-ce que vous vous êtes inspirée de votre vie privée ?

Martine Bouchet : Oui, je me suis beaucoup inspirée de ma vie. Comme je fais partie d’un grand nombre d’associations pour la protection de la planète et de l’environnement, je me suis inspirée de cela et de ma propre vie, car mes expériences militantes m’ont beaucoup fait réfléchir.

Imanol V.,Txomin : Combien de temps avez-vous mis pour écrire le livre ?

M.B. : J’ai mis une année pour écrire le manuscrit. En dehors d’écrivain, je suis institutrice dans une école, donc je ne pouvais écrire que deux ou trois heures par soir. C’était mon premier manuscrit et pendant six mois supplémentaires, j’ai corrigé et modifié des scénarios et fait plusieurs corrections. Cela a été très long et je me suis rendue compte qu’il y avait encore du travail à effectuer pour terminer et présenter le manuscrit à une maison d’édition.

Imanol O., Elaia, Imanol F. : Pourquoi avoir choisi d’écrire un roman d’anticipation ?

M.B. : C’est ce qui m’intéresse. J’ai beaucoup lu de romans d’anticipation et de science fiction. Mais je ne veux pas faire de science fiction, je préfère l’anticipation. Je suis militante pour la protection de l’environnement et grâce à ce genre, je pouvais dénoncer ce qui se passe dans le présent.

Nahia, Xalbat : Pour quoi, dans quel but, avoir écrit ce livre ?

M.B. : J’ai d’abord écrit ce livre pour moi. C’était un projet intime et je n’en parlais alors à personne. C’était important pour moi d’écrire ce que je voulais car d’habitude je fais des écrits divers comme des tracts, des dossiers, des discours, pour mon association de protection de l’environnement. Je fais souvent des écrits utiles et c’était l’occasion pour moi d’écrire ce que j’avais envie, tout en envoyant un message au public. La lenteur de l’écriture me permet de réfléchir autrement. C’est un vrai plaisir. Dès que j’ai eu fini, j’avais envie que tout le monde le lise. C’est un peu comme une naissance, un bébé que j’avais longtemps couvé et qui venait de naître.

Alaia, Netsanet : Pourquoi choisir un futur dans lequel les humains sont sous surveillance et ne peuvent pas parler en Euskara ?

M.B. : Je vais commencer par répondre à la deuxième partie de la question. Je pense que l’on pourrait ne plus avoir le droit de parler en Euskara dans la « Nouvelle République » car cela s’est déjà produit. Avant l’Euskara était considérée comme une langue rétrograde et le français représentait la modernité et l’ouverture sur le monde.

Je trouve que c’est évident que nous allons et sommes déjà, d’ailleurs, dans un monde de plus en plus surveillé, sans arrêt surveillé, pisté par les écrans, les cartes bleues, les cartes à puces. En conséquence, la liberté et la confiance changent, évoluent, comme au sein des familles par exemple. Avant nous n’avions pas de portables par exemple et nos parents nous donnaient une heure, ou un moment pour rentrer à la maison. La société est différente aujourd’hui, nous pourrions surveiller ou géolocaliser nos propres enfants.

Irantzu, Esteban, Haitz, Ainhoa : Pensez-vous que cela puisse arriver ?

M.B. : Oui, c’est possible, j’en suis persuadée mais j’espère que cela n’arrivera pas.

Ibaia, Julen : Si cela arrivait, est-ce que vous vous puceriez ?

M.B. : Justement, j’en ai déjà parlé avec des amis autour d’un verre. Même si quelques-uns de mes amis le feraient, moi, je ne me pucerais pas. Même si à cause des cartes bleues, par exemple, nous sommes déjà surveillés, je ne veux pas avoir de puce dans le corps. Des patrons pucent déjà leurs employés afin, disent-ils, d’être plus efficaces, ou encore pour contrôler la photocopieuse par exemple, ou la machine à café.

Laia, Anaïs : Pourquoi avoir choisi le Pays Basque et particulièrement le BAB ?

M.B. : Ce sont des endroits que je connais depuis toute petite. Mes grands-parents habitaient le quartier Mousseroles. J’adore ces endroits et j’avais vraiment un lien affectif avec ces lieux que j’ai voulu faire connaître à tous, sous un nouvel angle. Mais je suppose que cela pourrait arriver dans d’autres endroits dans le monde.

Haitian, Julen D. : A quel moment s’installe la Nouvelle République ? Pourquoi 2048 ?

M.B. : Pour commencer, je vais répondre à la seconde question. J’ai compté le nombre d’années d’élections présidentielles. Je suis partie de 2017 et je me suis dit que les prochaines seraient en 2022. J’ai ajouté deux années afin de laisser le temps de changer de constitution. J’ai donc installé la Nouvelle République en 2025.

Pourquoi 2048 ? Parce que je pars de l’idée que l’Histoire revient toujours et que j’avais aimé le livre 1984 de George Orwell, et 48 est simplement l’inverse de 84. De plus, à une certaine époque, on disait qu’en 2048, il n’y aurait plus d’énergie fossile, c’était une date butoir. Depuis, cela a changé mais cette date est restée imprimée dans mon esprit comme décisive.

Naia, Pettan, Iker : Pourquoi avoir choisi d’écrire en français ?

M.B. : Eh bien, j’ai choisi d’écrire en français car c’est ma langue maternelle. J’ai appris le basque récemment mais pas assez pour pouvoir le parler couramment et je suis totalement incapable de l’écrire. C’est un ami qui a corrigé les textes que j’avais écrit en basque dans le tome 1. Cela m’avait pris des heures à écrire ces textes, en plus, de manière beaucoup trop littérale et donc, pour les deux autres tomes, c’est lui qui les a traduits pour moi, directement du français, ce qui m’a fait gagner beaucoup de temps !

L’interview cachée, une auteure au collège.

Nino, Xalbat : Depuis quand écrivez-vous ?

M.B. : Je suis passionnée par la lecture depuis mon plus jeune âge, l’envie d’écrire est arrivée ultérieurement. Avant d’écrire la trilogie Gordeak, j’écrivais pour des associations de protection de l’environnement. J’écrivais surtout des articles pour la presse, des tracts, des discours. En écrivant, j’ai pris le goût d’écrire. L’écriture est un moyen de réfléchir et de communiquer. J’ai mis un an à écrire le premier tome, puis six mois à relire et corriger.

Yelana, Idoia : Quelles sont les étapes nécessaires pour écrire un livre ?

M.B. : Je lis beaucoup et quand j’ai commencé à écrire le livre, je savais déjà quels sentiments je voulais faire paraître dedans. On crée en écrivant mais je me suis demandé si j’écrivais de la bonne manière. Puis un jour, je suis allée à la médiathèque de Biarritz où il y avait justement Marie Darrieussecq qui venait parler d’un de ses livres. Elle répondait aux questions et elle disait qu’il y avait deux façons d’écrire un livre : il y a ceux qui ont un plan et qui le suivent et ceux qui écrivent pour trouver ce qu’il y a dans le livre. Je me suis sentie alors soulagée, c’était bon, j’écrivais bien mon livre. Je le créais en l’écrivant.

Après, une fois le manuscrit rédigé et corrigé, il faut le présenter à une maison d’édition qui l’imprime et le diffuse. Ici c’est Elkar qui s’occupe de la diffusion.

Elena, Esther : Combien de temps avez-vous mis pour écrire le livre ?

M.B. :J’ai mis un an à écrire le livre. Je ne pouvais écrire que deux heures par jour car je suis institutrice. La relecture a été un moment très long et même interminable pour moi. J’y ai passé six longs mois. Je le faisais relire à des proches et de mon côté, je le modifiais.

Ellande E., Allande : Pourquoi avez-vous choisi d’écrire un roman d’anticipation en 2048, dans une société ultra surveillée ?

M.B. : Alors moi, j’ai décidé d’écrire mon livre en 2048 car à une certaine époque pas si lointaine, 2048 était la date que l’on se fixait pour dire qu’il n’y aurait plus d’énergie fossile et qu’il fallait donc arrêter d’en consommer autant. Je suis partie de l’idée que dans cinq ans, ce sont les élections présidentielles, et j’ai ajouté deux ans afin de mettre en place une nouvelle constitution, ce qui nous amène en 2025. Je pense aussi que d’ici là pourrait s’installer la Nouvelle République. Cette date fait aussi symboliquement écho au livre 1984 de George Orwell, 48 étant l’inverse de 84.

Eneko C., Txomin, Iban : Quelles sont vos sources d’inspiration ? Votre vie personnelle ?

M.B. : Je me suis inspirée de ma vie militante. En effet, je milite pour la protection de l’environnement. Je côtoie des personnes qui vont au bout de leurs convictions et qui sont des militants courageux. Je suis souvent allée à Nantes, à la ZAD et j’y ai rencontré des gens avec des convictions et des modes de vie différents. Ils sont solidaires et dynamiques. Dans mon livre, j’ai donc voulu mettre des ZADistes au Petit Bayonne et montrer que l’on peut avoir des vies extraordinaires tout en étant des personnes ordinaires.

Ellande L., Iztebe : Pourquoi avoir choisi ce titre ?

M.B. : J’ai demandé à un ami de faire le dessin de la couverture et celui du titre : GORDEAK. Pour la typographie, il s’est inspiré de celle que l’on retrouve sur les stèles et les maisons au Pays Basque. Cette typographie s’utilisait surtout pour prendre moins de place sur les pierres : on insérait des lettres dans d’autres lettres. Le sous-titre « La lettre cachée » est venu faire le lien entre la lettre cachée dans le litre GORDEAK et la lettre cachée que Tom trouve dans le livre donné par Agnès.

Maika, Ander, Julen : Pourquoi avoir choisi d’écrire un livre au Pays Basque et pas ailleurs ?

M.B. : J’ai choisi d’écrire ce livre au Pays Basque car j’ai un lien affectif avec cet environnement. Mes grands-parents résidaient à Mousserolles, un quartier de Bayonne. Je suis du Pays Basque et donc je voulais citer dans mon livre cet endroit magnifique et parler d’un endroit que je connais. J’ai voulu aussi par ailleurs protéger ma culture et sa langue à travers ce manuscrit.

Idoia A., Leire : Comment rester réaliste en imaginant le futur ?

M.B. : J’ai pris des idées dans l’actualité en les mettant en 2048, par exemple : les drones, les puces, les portiques de sécurité. Tout ceci existe déjà : nous avons des cartes bleues, des cartes vitales, des téléphones portables et tout ceci permet déjà notre géolocalisation. Aussi, de nos jours, dans certaines entreprises, des employés ont des puces.

Eneko M., Ekaitz : Avez-vous l’intention d’écrire plus de trois tomes ?

M.B. : Dès le départ, je savais que ce serait une trilogie. Aujourd’hui, je ne pense pas faire de suite mais cela reste tout de même une possibilité. En effet, la fin du troisième tome, « Le signal », me permettrait d’écrire une suite. Mais actuellement, j’ai besoin de faire une pause afin de me détacher de Gordeak. Ainsi, j’ai le choix, soit j’écris plus tard une suite à Gordeak soit je pars sur un tout autre projet.

Xabi, Iker : Avez-vous écrit d’autres livres en dehors de la trilogie Gordeak ?

M.B. : Non. Quand le premier tome est sorti en librairie, j’étais très contente et je voyais déjà vivre les autres tomes.

Valentine, Uhaina : Pourquoi avoir choisi d’écrire en français ?

M.B. : Le français est la seule langue que je suis capable d’écrire car la langue basque s’est perdue dans ma famille. En effet, dans le temps, les gens pensaient que le français était la langue du futur et que le basque était une langue rétrograde. Du coup, mes grands-parents ne l’ont pas appris à mes parents et mes parents n’ont donc pas pu me le transmettre. C’est ainsi que la langue basque a été perdue au sein de ma famille. J’ai essayé de l’apprendre en prenant des cours du soir mais cela n’a pas suffi pour écrire des livres en basque.

Rencontre avec Martine Bouchet

Le 5 février 2018, nous, les 4D de Xalbador, avons rencontré Martine Bouchet. Cette écrivaine a écrit  Gordeak, un roman d’anticipation . C’est ainsi qu’au CDI avec Kati, la professeure de français, et avec Corinne, la documentaliste, nous avons interviewé Martine Bouchet.

Les élèves de 4D : Faites-vous un autre métier que celui d’auteur ?

Martine Bouchet  : Oui, je suis enseignante en école primaire parce qu’on ne gagne pas sa vie avec le métier d’écrivain. Il n’ y a peut-être que cent personnes qui en vivent, ce qui reste très faible au regard du nombre de livres publiés tous les ans.

Les élèves de 4D : Combien de temps avez-vous mis pour écrire les trois tomes ?

Martine Bouchet : Le premier livre a été plus long que je ne pensais. En effet j’ai mis un an et demi pour ce premier tome car au bout d’un an, quand je l’ai relu, je me suis aperçue qu’il n’était pas terminé, surtout à cause des répétitions et des corrections. Puis j‘ai passé un an pour rédiger chacun des autres tomes, le deuxième et troisième.

Les élèves de 4D : Qu’est-ce qui vous a inspirée pour écrire ce roman ?

Martine Bouchet : J’ai imaginé la société d’aujourd’hui en la noircissant. J’ai regardé la ville actuelle et je me suis interrogée sur ce qu’elle allait devenir si rien ne changeait. De plus, grâce à mes nombreuses expériences de militante, je me suis inspirée aussi des rencontres dans des associations, comme la ZAD de Notre Dame des Landes, car ce sont des gens qui ont des convictions et qui vont jusqu’au bout. Je me suis demandé ce qui se passerait si la ZAD était au Petit Bayonne. J’ai aussi voulu inventer les conséquences du dérèglement climatique, en imaginant qu’il n’y aura plus d’argent public et que tout se privatisera.

Les élèves de 4D : Comment avez-vous trouvé le titre ?

Martine Bouchet : Lorsque j’écrivais le livre, je n’avais pas encore de titre. Puis je l’ai choisi à la fin en rapport avec le groupe des Gordeak. J’en ai parlé à des amis, ça nous paraissait évident.

Les élèves de 4D :  Pourquoi le personnage principal s’appelle-t-il Tom ?

Martine Bouchet :  Le personnage principal s’appelle Tom car je ne voulais pas qu’il ait un nom basque. J’ai choisi le prénom Tom car c’est un prénom simple, et français ou anglais, pour montrer que même si on est différent on peut faire partie d’un groupe. Je voulais aussi un prénom neutre de sorte que le personnage soit capable de faire le lien entre les différentes populations de l’histoire.

Les élèves de 4D : À partir de quoi ou de qui avez-vous inventé les personnages ?

Martine Bouchet : À partir de gens que je connais, surtout pour les caractères. Pour les convictions de certains personnages, je me suis inspirée des zadistes.

Les élèves de 4D : Combien gagnez-vous sur chaque livre?

Martine Bouchet : Je touche entre 5% du prix d’un livre, c’est-à-dire 0,80 euro et 10 % (1€60) si le stock se vend en entier. Mais cela m’a coûté cher car j’ai dû faire imprimer moi-même mes livres. En effet, quand j’ai demandé à Elkar de les faire imprimer, ils ont refusé parce qu’ils n’impriment pas de livres en français à part des livres historiques. Ils m’ont quand même dit qu’ils allaient le diffuser.

Donc voilà, Martine a gentiment répondu à nos questions. Elle a écrit son livre en s’inspirant de la société d’aujourd’hui et elle a imaginé comment elle allait évoluer. Nous avons bien aimé passer du temps avec une écrivaine qui nous a aidés à mieux comprendre le roman et sa vie d’écrivaine.

Merci Martine Bouchet.


TOLOSA

Nous avons reçu les élèves de l’ikastola Laskorain de Tolosa (Gipuzkoa) du 24 au 26 avril à Xalbador. Les élèves ont pu faire connaissances à travers divers ateliers (cf photos) puis en famille car chaque élève de 5ième a accueilli un ou deux correspondants le soir à la maison.

Ce projet d’échange à plusieurs objectifs :

-Améliorer et accentuer l’utilisation de l’Euskara

-Connaître les traditions du Pays Basque, sa culture, ses différences

-Créer de nouvelles relations entre le Pays basque Nord et le Pays Basque Sud

-Donner l’occasion aux élèves d’apprendre différemment à travers des rencontres, des visites et des activités….

La deuxième partie de cet échange aura lieu en avril (du 25 au 27) puisque ce sera à notre tour d’aller à Tolosa.

Lors des divers ateliers, les élèves ont pu discuter de cet échange à la radio puis enregistrer une chanson créée lors de l’atelier Bertsu (Gure Irratia) :

Tolosa Xalbador reportage

Entretiens

Xalbador Tolosa Bertsuak

Goazen kantua (remix)

IALA : « KOLEGIOAN LASAITASUNEZ LORATU »

     Cette année la semaine IALA s’est déroulée du 18 au 22 décembre et a eu pour thème « Kolegioan lasaitasunez loratu ». L’objectif de ce projet était de mener une réflexion sur l’importance du bien-être de l’élève dans son processus d’apprentissage. La pyramide des besoins de Maslow constitua le point de réflexion de ce travail, pyramide rendue publique en 1943 par le psychologue américain Abraham Maslow. Selon sa théorie, il est nécessaire de combler certains besoins pour assurer le bien-être de la personne : des besoins physiologiques (alimentation et sommeil); des besoins de sécurité et de liberté (protection et règles); des besoins de sociabilisation (sentiment d’appartenance à un groupe); des besoins d’auto réalisation (création et  concentration). En s’appuyant sur ces besoins et en se focalisant sur le public adolescent, les élèves par petit groupe de 4 ou 5 ont dû présenter oralement une charte du bien-être du collégien.

     Cette année la consigne pour les élèves contrairement aux années précédentes était de choisir cinq ateliers permi les 27 proposés avec l’obligation d’en sélectionner au moins un pour chaque besoin avec pour conséquence une cohabitation des quatre niveaux du collège au sein des ateliers (20-25 élèves par atelier).

     Les élèves se sont impliqués durant la semaine et dans l’ensemble nous avons assisté à des présentations orales de grande qualité. En ce qui concerne la nouvelle formule, les élèves, en règle générale, ont apprécié le mélange des niveaux et la possibilité de choisir leurs ateliers selon leur préférence.

     Cette année, notre but était aussi de faire une place aux parents lors de la semaine de IALA. Donc, nous avons organisé une soirée autour du thème de la Communication Non Violente avec la participation de l’équipe de l’ikastola d’Arberoa formée à la Communication Non Violente. Au collège également, une partie de l’équipe est entrain de se former.

 

 

Journée de l’euskara : « Goza nazazu, gu gira giltza » (devise)

  À l’occasion de la journée de l’euskara (dimanche 3 décembre), les élèves ont réalisé une mosaïque géante sur le terrain de jeux du collège. Une trentaine d’élèves de troisième ont participé à l’organisation de cette réalisation. Nous avons passé un très bon moment.
Cette année la journée de l’euskara tombait un dimanche, mais nous ne pouvions passer à côté. Ce projet a démarré d’une proposition d’un groupe de troisième. En se réunissant avec des enseignants la proposition de la réalisation d’une mosaïque revendicative s’est concrétisée.
Après avoir schématisé leur idée sur le papier, entre midi et deux heures, ils ont dessiné à l’aide de craies et d’un mètre l’image désirée sur le sol. Quand la sonnerie du début des cours sonna les contours de la mosaïque étaient prêts : l’image d’une clef et à côté le mot « GU ». Le défi suivant fut de regrouper tous les élèves du collège sur leur place préalablement défini. Pour ce faire le vendredi, les élèves organisateurs firent le tour des classes afin d’expliquer le but et  l’organisation de leur action. 16:00 nous étions tous en place. Prêts pour la photo!
Et pour finir un peu de danse…
N’oublions pas, que nous sommes la « clef » pour faire avancer l’euskara !
Un grand merci à tous les participants.

« Goza nazazu noiznahi! Bizi euskaraz! »